lundi 11 novembre 2013

Palestine : « l'Union européenne et la France ont une dette envers les Palestiniens » (PCF)



Décédé le 11 novembre 2004 en France, Yasser Arafat restera l'une des plus grandes figures du XXe siècle, ayant su animer l'espoir d'une paix juste et durable au Proche-Orient en défendant le droit légitime des Palestiniens à vivre libres dans leur État souverain.
En novembre 1988, Yasser Arafat fit entériner par le Conseil national palestinien, réuni à Alger, la reconnaissance de la résolution 181 de l'ONU, qui recommande « le partage de la Palestine en deux États » en précisant que cette résolution « assure les conditions de légitimité internationale qui garantissent également le droit du peuple arabe palestinien à la souveraineté et à l'indépendance », puis dans la foulée, les résolutions 194, 242 et 338, seules bases juridiques internationales d'une paix israélo-palestinienne.
En 1993, Abou Ammar signa à Oslo aux côtés de Yitzhak Rabin, premier ministre israélien qui sera assassiné deux ans plus tard, un accord de paix intérimaire avec Israël. En 2001, une fois encore, les pourparlers échouèrent. Oslo est restée lettre mortes.
Premier président de l'Autorité nationale palestinienne à l'issue d'élections démocratiques de 1996, Yasser Arafat passera les deux dernières années de sa vie assiégé dans sa demeure de la « Mouqata » à Ramallah. Menacé de mort par le premier ministre israélien Sharon, le président palestinien a poursuivi avec la même détermination son combat pour donner une patrie aux Palestiniens, un espoir au monde entier.
En ce jour d'hommage des Palestiniens pour leur ancien président, le PCF réaffirme plus que jamais sa solidarité avec toutes celles et tous ceux qui œuvrent à la reconnaissance d'un État palestinien, libre et indépendant aux côtés d'Israël, avec Jérusalem-Est pour capitale, et à la paix.
À François Hollande, président français, qui doit effectuer du 17 au 19 novembre sa première visite officielle en Palestine et en Israël, nous demandons des actes forts.
L'Union européenne et la France ont une dette envers les Palestiniens. Il est grand temps de l'honorer.
Il s'agit aujourd'hui de déployer tous les efforts diplomatiques, politiques et économiques nécessaires pour promouvoir le développement de la Palestine, la reconnaissance de l'État palestinien, la paix et le désarmement – la dénucléarisation de la région, de tout faire pour faire respecter le droit international avec l'arrêt de la colonisation, le droit au retour et la libération de Marwan Barghouti, député palestinien, et des 5 000 prisonniers politiques palestiniens retenus par Israël.
http://www.pcf.fr/

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