Partout en Europe, les luttes contre l'austérité se développent. Les travailleurs ne veulent plus payer leur crise. Les grecs, les italiens, les espagnols, le portugais (le sud) n'en peuvent plus de cette récession organisée par la troïka (FMI, BCE et CE) et les banques privées qui profitent de ce système libéral où tout est planifié pour que les pauvres soient toujours de plus en plus pauvres et les riches de plus en plus riches.
Alexis Tsipras, dirigeant grec de Syriza, est le candidat à la présidence de la Commission européenne du Parti de la gauche européenne. A Paris au siège du PCF (Espace Niemeyer), il déclarait : "Nous allons faire ensemble le voyage de l'espoir et du changement pour
changer l'Europe mais aussi pour changer nos vies". "Nous pouvons envahir la
Bastille du néolibéralisme global qu'est l'actuelle Europe néolibérale. "
Prenant acte que "les socialistes rejettent leurs mandats progressistes
et deviennent "co-managers" du consensus néolibéral avec Merkel",
Alexis Tsipras constate que "si le gouvernement de François Hollande
était différent, je pense que toute l'Europe aujourd'hui serait
différente."
Les changements en Europe sont possible si les peuples de gauche s'en emparent et participent massivement à cette élection, même si les libéraux avec l'aide des médias vont s'employer pour essayer de la minimiser. Un changement des mentalités et des comportements sera crucial pour une rencontre avec les urnes qui ne soit plus considérée comme un piège à cons.
André Nicolas
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