Logements sociaux : Inverser les choix de la droite
L'état des lieux :
Il y a près de 660 000 logements dans le Var (pour 1,026 millions d'habitants), un fort ratio : plus d'un logement pour deux habitants. Oui mais 141 000 résidences secondaires, 23,5% du parc et 170 335 résidences en location (25,8%). soit 519 000 résidences principales. Tandis que le parc social dépasse à peine les 40 000 logements, soit (40 000 : 519 000) x 100 = 7,7% ! Au lieu des 20% exigés par la loi SRU et bientôt 25%. Cherchez l'erreur.
La section de Toulon du PCF a toujours considéré que la question du logement, avec celles de l'emploi et du pouvoir d'achat, constituent les bases essentielles sans lesquelles les valeurs fondamentales de notre République, « Liberté, Egalité, Fraternité »ne sont que proclamations vides de sens.
Il ne peut y avoir respect de la dignité humaine quand une société ne garantit pas un emploi correctement rémunéré à toutes celles et ceux en état de travailler et ne garantit pas le droit à un logement de qualité accessible. On en est loin mais ce n'est pas une raison de renoncer, au contraire.
D'ailleurs c'est ce que les Assises du logement social dans le Var qui se sont tenues le 28 juin 2013 à l'initiative du Préfet ont réaffirmé, une fois constaté un état des lieux très préoccupant.
« les participants se sont accordés pour revendiquer l'accès au logement pour tous « en raccourcissant les délais de production de logements neufs, en mobilisant tous les maîtres d'ouvrage, bailleurs, associations pour multiplier et diversifier la production, en développant un partenariat Etatcollectivités locales, bailleurs, en veillant à une mixité sociale...estil écrit en prolongement de ces assises.
Un comité local de l'habitat, à vocation départementale, a été crée dans la foulée, qui se propose d'analyser les besoins par territoires, de confronter les expériences, de mutualiser les moyens.
On dit chiche ! Tout en se demandant ce que font jusqu'à présent les élus présidant les organismes qui ont vocation à stimuler la production de logement sociaux ? Sans perdre de vue que les préfets se succèdent à un rythme qui ne leur permet guère de concrétiser leurs initiatives, surtout quand elles ne sont pas reçues avec enthousiasme par les élus ainsi montrés du doigt. Des élus qui, eux, restent et n'ont pas l'intention d'obtempérer devant le représentat de l'Etat qu'ils combattent, tout en lui faisant de larges sourires !
C'est pourquoi les élections municipales doivent permettre de renouveler les équipes de droite qui ont failli dans ce domaine essentiel, comme dans beaucoup d'autres et d'élire des élus déterminés à faire avancer la politique du logement social à Toulon comme dans toute le France.
Car s'il faut faire beaucoup plus de logements sociaux à Toulon et c'est possible il faut aussi faire beaucoup plus au plan national pour relancer la construction sociale, ce qui ne pourra que faire le plus grand bien à la relance de l'emploi dans le BTP et l'artisanat associé. Et donner aux offices publics d'HLM et aux collectivités locales des moyens financiers et juridiques leur permettant de maîtriser le foncier.
Nous sommes favorables à un Service public du logement. La preuve est faite qu'on ne peut s'en remettre au marché pour résoudre un tel problème. Les investisseurs privés ont des exigences de profits qui ne s'accomodent pas de constructions qui, tout en étant de bonne qualité de confort, respectueuses des normes écologiques, ne répondent pas aux mêmes critères de rentabilité. Elles sont un bien public, pas une marchandise. Comme la santé, l'éducation, les transports publics...
Toulon dispose de terrains, contrairement à l'idée pilonnée qu'ils sont rares et chers. Certes, mais il y en a, à commencer par les terrains du domaine public, notamment militaires. Avant qu'ils ne soient destinés à autre chose et ce ne sont pas les projets qui manquent nous nous engageons à les réserver pour la construction sociale en priorité.
C'est d'ailleurs ce que le préfet a rappelé : »favoriser la mise à disposition du foncier public disponible de l'Etat et des collectivités locales... »(1)
Et on s'étonne du retard accumulé ? Il n'y a pas lieu : il faut en « remercier » Arreckx, Trucy, Falco...et le FN qui a dirigé Toulon de 1995 à 2002. Ce n'était pourtant pas la crise de 2008 mais ils rivalisaient d'ardeur pour faire du Var la Californie de l'Europe, multipliant les golfs, les marinas, la grande plaisance, les hôtels de luxe, les maisons de retraite privées (de l'ordre de 200 en moins de vingt ans!).
Du logement social...vous n'y pensez pas. Ils trouvaient qu'il y en avait assez. Que les mal logés se débrouillent. La droite varoise avait d'autres chats à fouetter. Les spéculateurs s'en sont donnés à cœur joie. Et ils continuent.
THM n'a entrepris en 2012 que 6 programmes de construction de 95 logements. L'organisme privilégie la réhabilitation : 1761 logements à la Beaucaire. C'est très bien d'améliorer le cadre de vie des HLM et d'entretenir le patrimoine. Mais où sont les projets de nature à combler le retard ?
Ainsi, au lieu de consacrer la plus grande partie de ce patrimoine public à produire des logements sociaux, on fait cadeau au n°1 mondial du BTP, de 3,3 ha de terrains publics en plein cœur de Toulon, pour qu'il accroisse ses profits : il y a là comme un vrai scandale et une illustration des choix politiques qui expliquent combien les multinationales d'origine françaises ou non savent se faire comprendre et servir. Les mêmes qui échapperont à l'impôt sur les sociétés en faisant de l'optimisation fiscale dans les paradis du même nom. Et qui crieront « y a trop de charges, trop d'impôts » !
Décidément, il serait temps d'en finir avec une gestion qui se veut « pépère », soucieuse de justifier l'austérité à tous les niveaux et de s'y plier, en essayant de s'en dédouaner, il est urgent de prendre à braslecorps les besoins des Toulonnais, dont 70% sont éligibles au logement social et d'agir avec eux pour obtenir les financements prioritaires d'un programme hardi de constructions sociales. Les 20% (par rapport au nombre total de résidences) peuvent être atteints en une mandature, (on est à 14,6 à Toulon) c'est un bond en avant sans précédent qu'il convient d'entreprendre dans ce domaine. Les communistes et le FdG s'y engagent.
Du même coup, un tel effort se traduira par une relance du BTP et de l'emploi dans ce secteur pour une longue période.
1. Que penser de la mise en vente par l'Etat des bâtiments qui lui appartiennent (USAM), avenue Commandant Nicolas, sur 1500 m2 et qui paraissent ne pas intéresser ni la ville, ni l'agglo, ni THM ?
Si l'on se réfère aux statistiques publiées par la préfecture lors des
assises du logement social, le 28 juin 2013, les résidences secondaires
représentent 34% du parc total contre 10% au plan national et le parc
social 9% dans le Var contre 14% en PACA et 17% au plan national. Comme quoi on a quelques raisons de se méfier des statistiques.
D'ailleurs dans le même numéro, sur une autre page nos voisins de Nice donnent 9% de logements sociaux dans les AlpesMaritimes et...8,3% dans le Var. Sans doute pour souligner qu'ils sont moins mauvais ...mais très en retard tout de même ?
Les deux départements se disputent pour le pourcentage de population éligible à un logement social ou plutôt à une offre locative sociale...de préférence dans le privé ! Selon cette enquête, 70% de la population des A.M est éligible et 75% dans le Var. Soit l'immense majorité des familles qui, à cette allure, vont devoir attendre longtemps un logement social dans le parc public où l'écart ne cesse de se creuser entre l'offre et la demande.
Chaque année, dans le Var, 3500 logements sociaux sont attribués pour 25 000 demandes. (Ce qui ne veut pas dire qu'on construit 3 500 HLM par an, loin s'en faut). D'ailleurs le sigle tend à disparaître tant il a été connoté de « logements au rabais » à l'écart des centres-villes et des quartiers résidentiels qu'il ne fallait pas polluer et déprécier.
Notons encore que 34 communes varoises de plus de 3 500 habitants n'ont aucun logement social et 16 autres sont déclarées en carence de construction, c'estàdire très insuffisantes. Beau palmarès.
Cette carence constitue un frein au développement économique.
D'ailleurs dans le même numéro, sur une autre page nos voisins de Nice donnent 9% de logements sociaux dans les AlpesMaritimes et...8,3% dans le Var. Sans doute pour souligner qu'ils sont moins mauvais ...mais très en retard tout de même ?
Les deux départements se disputent pour le pourcentage de population éligible à un logement social ou plutôt à une offre locative sociale...de préférence dans le privé ! Selon cette enquête, 70% de la population des A.M est éligible et 75% dans le Var. Soit l'immense majorité des familles qui, à cette allure, vont devoir attendre longtemps un logement social dans le parc public où l'écart ne cesse de se creuser entre l'offre et la demande.
Chaque année, dans le Var, 3500 logements sociaux sont attribués pour 25 000 demandes. (Ce qui ne veut pas dire qu'on construit 3 500 HLM par an, loin s'en faut). D'ailleurs le sigle tend à disparaître tant il a été connoté de « logements au rabais » à l'écart des centres-villes et des quartiers résidentiels qu'il ne fallait pas polluer et déprécier.
Notons encore que 34 communes varoises de plus de 3 500 habitants n'ont aucun logement social et 16 autres sont déclarées en carence de construction, c'estàdire très insuffisantes. Beau palmarès.
Cette carence constitue un frein au développement économique.
Pourquoi une telle situation ?
Les causes sont connues : elles tiennent au retard
accumulé...volontairement par la plupart des responsables politiques de
droite en charge d'une très grande majorité de communes dans les
deux départements qu'ils dirigent depuis des dizaines d'années.
Sinon comment expliquer que La Seyne et La Garde dépassent les 20% et ce, depuis que des maires communistes ont réellement fait du logement social une priorité ?
A droite ils se réfugient derrière le prix du foncier, compte tenu de l'attractivité de notre région, vouée par choix politique à privilégier l'accueil de populations de plus en plus sélectives au fil du temps et à délaisser les populations les plus modestes. Donc à ne pas faire face à leurs besoins en logements accessibles dans le cadre d'un parc locatif public qui n'évolue pas avec l'accroissement de la population. La préoccupation des élus de droite porte sur le logement des catégories sociales moyennes et supérieures qui peuvent acheter ou louer dans le secteur locatif privé. Ils ont laissé le champ libre à la spéculation.
Pour les investisseurs, le logement est considéré avant tout comme une marchandise relevant de la loi de l'offre et de la demande, d'autant plus rentable que la clientèle est aisée. Ils ne construisent pas du logement social, ils créent l'illusion, comme Sarkozy, selon laquelle chaque foyer puisse devenir propriétaire ! Quitte, pour ceux qui se lancent dans l'aventure, à s'endetter lourdement si les revenus ne suivent plus, ce qui arrive avec l'aggravation de la crise, leur crise.
Telle est l'origine politique de la situation dramatique dans laquelle se trouvent des dizaines de milliers de familles varoises qui attendent des années que leur demande soit prise en compte et qui vivent dans des logements surpeuplés, parfois insalubres, à loyers « libres », faute de réalisations sociales à la hauteur des besoins.
Sinon comment expliquer que La Seyne et La Garde dépassent les 20% et ce, depuis que des maires communistes ont réellement fait du logement social une priorité ?
A droite ils se réfugient derrière le prix du foncier, compte tenu de l'attractivité de notre région, vouée par choix politique à privilégier l'accueil de populations de plus en plus sélectives au fil du temps et à délaisser les populations les plus modestes. Donc à ne pas faire face à leurs besoins en logements accessibles dans le cadre d'un parc locatif public qui n'évolue pas avec l'accroissement de la population. La préoccupation des élus de droite porte sur le logement des catégories sociales moyennes et supérieures qui peuvent acheter ou louer dans le secteur locatif privé. Ils ont laissé le champ libre à la spéculation.
Pour les investisseurs, le logement est considéré avant tout comme une marchandise relevant de la loi de l'offre et de la demande, d'autant plus rentable que la clientèle est aisée. Ils ne construisent pas du logement social, ils créent l'illusion, comme Sarkozy, selon laquelle chaque foyer puisse devenir propriétaire ! Quitte, pour ceux qui se lancent dans l'aventure, à s'endetter lourdement si les revenus ne suivent plus, ce qui arrive avec l'aggravation de la crise, leur crise.
Telle est l'origine politique de la situation dramatique dans laquelle se trouvent des dizaines de milliers de familles varoises qui attendent des années que leur demande soit prise en compte et qui vivent dans des logements surpeuplés, parfois insalubres, à loyers « libres », faute de réalisations sociales à la hauteur des besoins.
Aucune fatalité à la pénurie de logements sociaux.
Il ne s'agit pas d'opposer les catégories sociales entre elles, ni les Français aux immigrés sensés être mieux lotis (quelle aberration!) mais de faire face aux besoins réels de logements sociaux à réaliser à un tout autre rythme qui permette de combler les retards accumulés. Et ce dès la mandature prochaine. Il s'agit là d'un enjeu majeur sur lequel le FdG s'engage.La section de Toulon du PCF a toujours considéré que la question du logement, avec celles de l'emploi et du pouvoir d'achat, constituent les bases essentielles sans lesquelles les valeurs fondamentales de notre République, « Liberté, Egalité, Fraternité »ne sont que proclamations vides de sens.
Il ne peut y avoir respect de la dignité humaine quand une société ne garantit pas un emploi correctement rémunéré à toutes celles et ceux en état de travailler et ne garantit pas le droit à un logement de qualité accessible. On en est loin mais ce n'est pas une raison de renoncer, au contraire.
D'ailleurs c'est ce que les Assises du logement social dans le Var qui se sont tenues le 28 juin 2013 à l'initiative du Préfet ont réaffirmé, une fois constaté un état des lieux très préoccupant.
« les participants se sont accordés pour revendiquer l'accès au logement pour tous « en raccourcissant les délais de production de logements neufs, en mobilisant tous les maîtres d'ouvrage, bailleurs, associations pour multiplier et diversifier la production, en développant un partenariat Etatcollectivités locales, bailleurs, en veillant à une mixité sociale...estil écrit en prolongement de ces assises.
Un comité local de l'habitat, à vocation départementale, a été crée dans la foulée, qui se propose d'analyser les besoins par territoires, de confronter les expériences, de mutualiser les moyens.
On dit chiche ! Tout en se demandant ce que font jusqu'à présent les élus présidant les organismes qui ont vocation à stimuler la production de logement sociaux ? Sans perdre de vue que les préfets se succèdent à un rythme qui ne leur permet guère de concrétiser leurs initiatives, surtout quand elles ne sont pas reçues avec enthousiasme par les élus ainsi montrés du doigt. Des élus qui, eux, restent et n'ont pas l'intention d'obtempérer devant le représentat de l'Etat qu'ils combattent, tout en lui faisant de larges sourires !
C'est pourquoi les élections municipales doivent permettre de renouveler les équipes de droite qui ont failli dans ce domaine essentiel, comme dans beaucoup d'autres et d'élire des élus déterminés à faire avancer la politique du logement social à Toulon comme dans toute le France.
Car s'il faut faire beaucoup plus de logements sociaux à Toulon et c'est possible il faut aussi faire beaucoup plus au plan national pour relancer la construction sociale, ce qui ne pourra que faire le plus grand bien à la relance de l'emploi dans le BTP et l'artisanat associé. Et donner aux offices publics d'HLM et aux collectivités locales des moyens financiers et juridiques leur permettant de maîtriser le foncier.
Nous sommes favorables à un Service public du logement. La preuve est faite qu'on ne peut s'en remettre au marché pour résoudre un tel problème. Les investisseurs privés ont des exigences de profits qui ne s'accomodent pas de constructions qui, tout en étant de bonne qualité de confort, respectueuses des normes écologiques, ne répondent pas aux mêmes critères de rentabilité. Elles sont un bien public, pas une marchandise. Comme la santé, l'éducation, les transports publics...
Toulon dispose de terrains, contrairement à l'idée pilonnée qu'ils sont rares et chers. Certes, mais il y en a, à commencer par les terrains du domaine public, notamment militaires. Avant qu'ils ne soient destinés à autre chose et ce ne sont pas les projets qui manquent nous nous engageons à les réserver pour la construction sociale en priorité.
C'est d'ailleurs ce que le préfet a rappelé : »favoriser la mise à disposition du foncier public disponible de l'Etat et des collectivités locales... »(1)
Qu'en est-il de THM ?
L'ancien Office public d'HLM de Toulon, rebaptisé Toulon-Habitat-Méditerranée gère un parc locatif de 8026 logements auxquels s'ajoutent 487 logements en foyers et 524 logements étudiants, sur l'ensemble des communes de TPM. L'essentiel se situe à Toulon. 75% du parc a été réalisé entre 1948 et 1980 : c'est dire le peu de logements sociaux réalisés ces trente dernières années !Et on s'étonne du retard accumulé ? Il n'y a pas lieu : il faut en « remercier » Arreckx, Trucy, Falco...et le FN qui a dirigé Toulon de 1995 à 2002. Ce n'était pourtant pas la crise de 2008 mais ils rivalisaient d'ardeur pour faire du Var la Californie de l'Europe, multipliant les golfs, les marinas, la grande plaisance, les hôtels de luxe, les maisons de retraite privées (de l'ordre de 200 en moins de vingt ans!).
Du logement social...vous n'y pensez pas. Ils trouvaient qu'il y en avait assez. Que les mal logés se débrouillent. La droite varoise avait d'autres chats à fouetter. Les spéculateurs s'en sont donnés à cœur joie. Et ils continuent.
THM n'a entrepris en 2012 que 6 programmes de construction de 95 logements. L'organisme privilégie la réhabilitation : 1761 logements à la Beaucaire. C'est très bien d'améliorer le cadre de vie des HLM et d'entretenir le patrimoine. Mais où sont les projets de nature à combler le retard ?
Sur la période 2011/2021, THM n'a prévu que 100 logements sociaux par an : une misère !
Falco ne manquera pas de dire que d'autres organismes publics ou bailleurs privés doivent aussi en produire.
Falco ne manquera pas de dire que d'autres organismes publics ou bailleurs privés doivent aussi en produire.
Ainsi à la place de l'ancien hôpital FontPré, doit voir le jour
un écoquartier, nous dit-il, qui fera la part belle à l'accession à la
propriété puisque 3,3 ha de foncier public seront cédés à Bouygues pour
16,5 millions d'euros. 757 logements en accession y sont programmés,
202 « relevant du social », formule vague qui laisse planer le doute sur
les critères d'attribution, donc sur les familles éligibles à ce type
de logements : location ou accession ? Gestion privée ou
gestion publique ?
Ainsi, au lieu de consacrer la plus grande partie de ce patrimoine public à produire des logements sociaux, on fait cadeau au n°1 mondial du BTP, de 3,3 ha de terrains publics en plein cœur de Toulon, pour qu'il accroisse ses profits : il y a là comme un vrai scandale et une illustration des choix politiques qui expliquent combien les multinationales d'origine françaises ou non savent se faire comprendre et servir. Les mêmes qui échapperont à l'impôt sur les sociétés en faisant de l'optimisation fiscale dans les paradis du même nom. Et qui crieront « y a trop de charges, trop d'impôts » !
Décidément, il serait temps d'en finir avec une gestion qui se veut « pépère », soucieuse de justifier l'austérité à tous les niveaux et de s'y plier, en essayant de s'en dédouaner, il est urgent de prendre à braslecorps les besoins des Toulonnais, dont 70% sont éligibles au logement social et d'agir avec eux pour obtenir les financements prioritaires d'un programme hardi de constructions sociales. Les 20% (par rapport au nombre total de résidences) peuvent être atteints en une mandature, (on est à 14,6 à Toulon) c'est un bond en avant sans précédent qu'il convient d'entreprendre dans ce domaine. Les communistes et le FdG s'y engagent.
Du même coup, un tel effort se traduira par une relance du BTP et de l'emploi dans ce secteur pour une longue période.
1. Que penser de la mise en vente par l'Etat des bâtiments qui lui appartiennent (USAM), avenue Commandant Nicolas, sur 1500 m2 et qui paraissent ne pas intéresser ni la ville, ni l'agglo, ni THM ?
2. Le collectif varois pour le Droit au Logement pour Tous vient
de s'adresser au Préfet pour lui demander la cession gratuite de ce
terrain, conformément aux dispositions prévues par la loi Duflot du 19
janvier 2013 qu'il avait évoquée lors des assises du logement, compte
tenu du constat de pénurie de logements sociaux dans le Var et à Toulon.
Le collectif propose d'y aménager des hébergements d'urgence ou des logements sociaux.
Proposition à laquelle nous nous associons.
Le collectif propose d'y aménager des hébergements d'urgence ou des logements sociaux.
Proposition à laquelle nous nous associons.
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