En l'absence de réponse à ses demandes de rencontre avec le
préfet, le président de THM, le président de TPM au sujet du cas de Mme Bellil
Fadila expulsée de son HLM La Jonquière à 8 jours de la trève hivernale, la
section Gabriel Péri a tenu jeudi 14 novembre une conférence de presse.
André De Ubéda et Philippe Himber ont évoqué, en présence de
Mme Bellil, les circonstances de son expulsion, particulièrement scandaleuse
compte tenu de sa situation sociale d'autant plus précaire qu'elle était
atteinte de plusieurs pathologies invalidantes et qu'elle avait subi une
opération en juillet 2012 suite à un cancer du colon. Ce dont il n'a
manifestement pas été tenu compte !
Cette expulsion, à la
demande de THM à quelques jours de la période hivernale, n'a fait qu'accentuer
l'état de détresse dans laquelle était plongée cette femme de 52 ans qui a
élevée seule ses trois enfants aujourd'hui majeurs ?
Dans cette affaire le droit et la justice n'ont pas fait bon
ménage, ont montré tour à tour les deux
responsables du PCF qui n'ont pas ménagé leurs efforts et continueront d'aider Mme Bellil qui a
jusqu'au 19 novembre pour déménager ses affaires et ses meubles restés sur
place, tant l'expulsion a été expéditive ! Même son chat avait été laissé
dans l'appartement.
Avec l'aide multiforme du Secours Populaire et de quelques
personnes sensibilisées par la situation de Mme Bellil, la section du PCF fera
tout pour aider cette victime de l'arbitraire à retrouver un logement, de
préférence le sien, ce qui paraît de bon sens. Ils seront à ses côtés le 19
pour le déménagement au cas où il serait maintenu.
André De Ubéda et Philippe Himber vont également saisir les
organismes susceptibles de venir en aide à Mme Bellil. Ils préparent une lettre
ouverte pour dénoncer les expulsions de locataires en grande difficulté sociale
et/ou sanitaire et appeler à la solidarité pour faire cesser de telles
pratiques (et pas seulement en hiver) qui fragilisent encore plus les familles
aux revenus très modestes, doublement victimes de l'austérité et de la rigidité
comptable des organismes publics, sans parler du
manque criant de logements sociaux, à Toulon et dans le VarAN
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